Et on s'est quitté, on aurait pu en faire une BD, chacun sa bulle.
On s'est jeté des mots à la tête, dans le registre négatif, "tu n'es pas, ne fais pas..." on se crachait nos désillusions et nos rêves, il m'a semblé qu'on était passé à côté de nous, mais vraiment bien à côté, du genre galaxie parallèle.
Toutes ces années, j'ai l'impression d'émerger d'un cauchemar, comment a-t-on pu être si aveugles et durs envers nous même ?
Peut-on se regarder en face, et se serrer la main dignement, pour toutes ces années d'amour ?
Funambulisme
Un tourbillon dans l'équilibre
Funambulisme
Un tourbillon dans l'équilibre
Dimanche 27 juin 2010 à 21:44
Lundi 31 mai 2010 à 7:56
Il y a une raison à tout.
Je ne suis pas assez malheureuse pour écrire, à vrai dire chaque malheur est une façon de changer son regard sur le monde et de le trouver beau, de profiter, sans être mesquine, de cet oxygène offert par la vie.
Il y a une saison à tout.
Je ne suis pas assez heureuse pour écrire, à vrai dire mon bonheur est intérieur, je regarde mais ne dis rien, je suis une comme une fleur qui s'ouvre et qui respire le doux parfum de la rosée, mais qui n'oubliera jamais le rayon de soleil de son premier matin.
Je ne suis pas assez malheureuse pour écrire, à vrai dire chaque malheur est une façon de changer son regard sur le monde et de le trouver beau, de profiter, sans être mesquine, de cet oxygène offert par la vie.
Il y a une saison à tout.
Je ne suis pas assez heureuse pour écrire, à vrai dire mon bonheur est intérieur, je regarde mais ne dis rien, je suis une comme une fleur qui s'ouvre et qui respire le doux parfum de la rosée, mais qui n'oubliera jamais le rayon de soleil de son premier matin.
Lundi 3 mai 2010 à 19:37
Depuis hier, le monde me semble encore un peu plus vide, puisque tu lui as fermé les yeux pour toujours ...
22 ans et toutes ses dents pour l'éternité ...
22 ans et toutes ses dents pour l'éternité ...
Dimanche 25 avril 2010 à 22:42
Allemagne, je te comprends, mais j'aimerai te parler sans penser à l'anglais ...
Du porc, des Bratkartofel, Kartofelsalat,
Un week-end sous le signe du soleil, dormir à 6 dans une petite chambre, et rire comme des collégiens, se faire réveiller par une nuée de cloches, rouler sur les autoroute allemandes avec du bon vieux rock, vite, chanter à tue-tête sur l'air du karaoké, et redécouvrir les classiques,
Je me rends compte qu'ils sont là, ils sont toujours là depuis bientôt 8 ans, et seront encore là pour tous les grands moments à venir, et cette idée me donne envie d'éclater de rire, aux noms de nos prochaines folies...
Du porc, des Bratkartofel, Kartofelsalat,
Un week-end sous le signe du soleil, dormir à 6 dans une petite chambre, et rire comme des collégiens, se faire réveiller par une nuée de cloches, rouler sur les autoroute allemandes avec du bon vieux rock, vite, chanter à tue-tête sur l'air du karaoké, et redécouvrir les classiques,
Je me rends compte qu'ils sont là, ils sont toujours là depuis bientôt 8 ans, et seront encore là pour tous les grands moments à venir, et cette idée me donne envie d'éclater de rire, aux noms de nos prochaines folies...
Mercredi 14 avril 2010 à 23:12
Paris Paris Paris Paris...
Pourquoi un tel engouement autour de cette ville ?
Je me suis posée la question, et j'ai regardé attentivement, avec des yeux neufs.
Des milliers de choses à faire, du cinéma aux concerts, des squares et des parcs, de la promenade à la crèperie de Montparnasse, et des centaines de magasins, et de Mc Donald's ... et des gares avec des dizaines de trains pour s'en échapper le week-end...
C'est bien simple, on ne peut pas s'y ennuyer, si on sait se trouver de bons compagnons de route, et de métro.
Anyway, I want to work in Paris this summer.
Pourquoi un tel engouement autour de cette ville ?
Je me suis posée la question, et j'ai regardé attentivement, avec des yeux neufs.
Des milliers de choses à faire, du cinéma aux concerts, des squares et des parcs, de la promenade à la crèperie de Montparnasse, et des centaines de magasins, et de Mc Donald's ... et des gares avec des dizaines de trains pour s'en échapper le week-end...
C'est bien simple, on ne peut pas s'y ennuyer, si on sait se trouver de bons compagnons de route, et de métro.
Anyway, I want to work in Paris this summer.
Pourvu que je trouve, pourvu qu'on ait besoin de moi, pourvu qu'il y ait une toute petite place pour moi dans une toute petite pharmacie... Et après je retrouverai mes chères Alpes et aussi une pharmacie ! Youpi !
Vendredi 26 mars 2010 à 20:36
J'ai un objectif qui me rend malheureuse et déclenche la pluie et le désespoir sur mes nuits et mes moments d'ennui.
Mais je l'aurai, un jour.
J'ai vu la Rafle, et comme beaucoup le disent, le plus déchirant c'est cette séparation, cette vie qui s'effondre en quelques secondes ...
Les jours se ressemblent, je me lève le matin, avec assez d'entrain pour qu'on me parle des hormones et de leur régulation en endocrino, car j'ai toujours aimé les hormones ...
J'aimerai tellement qu'il soit le genre de garçon qui me prenne dans ses bras quand je cours vers lui ...
Pas envie de grand chose ce WE ...
Mais je l'aurai, un jour.
J'ai vu la Rafle, et comme beaucoup le disent, le plus déchirant c'est cette séparation, cette vie qui s'effondre en quelques secondes ...
Les jours se ressemblent, je me lève le matin, avec assez d'entrain pour qu'on me parle des hormones et de leur régulation en endocrino, car j'ai toujours aimé les hormones ...
J'aimerai tellement qu'il soit le genre de garçon qui me prenne dans ses bras quand je cours vers lui ...
Pas envie de grand chose ce WE ...
Dimanche 14 mars 2010 à 23:45
Demain j'ai un examen d'anglais, et de microbiologie.
Mon coeur fait du trampoline en écoutant le nouvel album de Eels "End times", c'est comme il y a dix ans, du vrai, de l'authentique Eels...
Mon coeur fait du trampoline en écoutant le nouvel album de Eels "End times", c'est comme il y a dix ans, du vrai, de l'authentique Eels...
Samedi 13 mars 2010 à 0:19
Il m'apparait seulement maintenant le besoin de me présenter...
D'habitude j'aime qu'on me découvre, je me suis trop souvent jetée à l'oreille des gens pour avoir envie de lever le mystère.
Je suis une fille, j'aime l'ailleurs pour rêver, le réel pour vivre, la nuit pour rattraper les heures creuses de la journée.
Je gère mes études du mieux que je peux, j'ai plutôt hâte de finir malgré tout, pour planifier un peu ma vie.
Je passe ma vie dans les trains, je marche, tous les jours et tout le temps, le nez en l'air.
J'aime l'univers de How I Met Your Mother et Scrubs, car je suis persuadée que parfois la vie peut être aussi simple et fluide.
Je fais des rêves très loufoques, et ça me rassure, mon inconscient se manifeste très clairement et me rend plus zen.
J'étudie beaucoup les gens, je les cerne avec plus ou moins de succès.
J'ai deux anges gardiens, des étoiles qui me manquent beaucoup, qui m'ont permis de grandir à travers ses fleurs et sa musique.
J'existe, quoi !
Et vous ?
D'habitude j'aime qu'on me découvre, je me suis trop souvent jetée à l'oreille des gens pour avoir envie de lever le mystère.
Je suis une fille, j'aime l'ailleurs pour rêver, le réel pour vivre, la nuit pour rattraper les heures creuses de la journée.
Je gère mes études du mieux que je peux, j'ai plutôt hâte de finir malgré tout, pour planifier un peu ma vie.
Je passe ma vie dans les trains, je marche, tous les jours et tout le temps, le nez en l'air.
J'aime l'univers de How I Met Your Mother et Scrubs, car je suis persuadée que parfois la vie peut être aussi simple et fluide.
Je fais des rêves très loufoques, et ça me rassure, mon inconscient se manifeste très clairement et me rend plus zen.
J'étudie beaucoup les gens, je les cerne avec plus ou moins de succès.
J'ai deux anges gardiens, des étoiles qui me manquent beaucoup, qui m'ont permis de grandir à travers ses fleurs et sa musique.
J'existe, quoi !
Et vous ?
Vendredi 12 mars 2010 à 21:45
Dur, dur l'atterrissage !
Je me sens toute vide dans mon petit appartement, avant on était 2, puis après on a été dans ce dortoir, à 13, avec nos matelas à même le sol, sous nos moustiquaires...
Je suis rentrée, j'ai retrouvé le confort, les draps propres et le lit rebondi, mais à quoi ça sert donc ?
Les examens vont précipiter le crash vers la réalité, malgré les quelques mots de wolof échangés par mail, et les textos de l'amoureux au loin, je crois bien que je vis dans trois univers à la fois...
Le soleil, il y a à peine 10 jours, et tous ces sourires, le comprimé antipaludique excitant, les tresses et la danse africaine, j'en ai des images plein la tête, elles résonnent comme nos rires...
Paris, il y a une semaine avec toi, en comparaison, quel froid au dehors, mais quelle chaleur dans tes bras, cela faisait longtemps que nous n'avions pas parlé de notre futur, le tien, le mien, un peu partout, mais toujours nous en toile de fond...
Vivement ton appartement, notre cocon du WE...
La fac... Retrouver les amis autour d'un verre aux Berthoms, ambiance bruyante, des potins, il s'est passé un siècle depuis mon départ, chacun y va de son anecdote, et je les envie de partir au Crit dans quelques semaines ( enfin bon, on ne peut pas tout avoir non plus :) ), les cours aussi, qui me donnent des rides au front, ainsi que le projet personnel à rendre...
Mes trois monde ont du mal à coexister, je me partage, et je m'éparpille...
PS : Excusez moi de vous saouler avec ma schizophrénie de pensée !
Pour me faire pardonner, écoutez la BO de la pub Nikon : " Welcome Home" de Radical Face
Je me sens toute vide dans mon petit appartement, avant on était 2, puis après on a été dans ce dortoir, à 13, avec nos matelas à même le sol, sous nos moustiquaires...
Je suis rentrée, j'ai retrouvé le confort, les draps propres et le lit rebondi, mais à quoi ça sert donc ?
Les examens vont précipiter le crash vers la réalité, malgré les quelques mots de wolof échangés par mail, et les textos de l'amoureux au loin, je crois bien que je vis dans trois univers à la fois...
Le soleil, il y a à peine 10 jours, et tous ces sourires, le comprimé antipaludique excitant, les tresses et la danse africaine, j'en ai des images plein la tête, elles résonnent comme nos rires...
Paris, il y a une semaine avec toi, en comparaison, quel froid au dehors, mais quelle chaleur dans tes bras, cela faisait longtemps que nous n'avions pas parlé de notre futur, le tien, le mien, un peu partout, mais toujours nous en toile de fond...
Vivement ton appartement, notre cocon du WE...
La fac... Retrouver les amis autour d'un verre aux Berthoms, ambiance bruyante, des potins, il s'est passé un siècle depuis mon départ, chacun y va de son anecdote, et je les envie de partir au Crit dans quelques semaines ( enfin bon, on ne peut pas tout avoir non plus :) ), les cours aussi, qui me donnent des rides au front, ainsi que le projet personnel à rendre...
Mes trois monde ont du mal à coexister, je me partage, et je m'éparpille...
PS : Excusez moi de vous saouler avec ma schizophrénie de pensée !
Pour me faire pardonner, écoutez la BO de la pub Nikon : " Welcome Home" de Radical Face
Lundi 8 mars 2010 à 14:20
Je ne suis pas encore redescendue...
C'est simple, je vis la tête en l'air, mes pieds me portent à vitesse réduite, je suis tout le temps en retard, j'ai dû laisser un bout de vie là bas...
Un défi relevé à tous les niveaux, partir avec des connaissances et revenir avec des amis, découvrir une toute autre culture, la polygamie et l'amour qui s'achète, qui se marchande même, un ciel qui ne m'a jamais paru si proche, des étoiles filantes à chaque coin du toit,
Des moustiquaires contre les souris,
Un nouveau dictionnaire en poche, du soleil plein les yeux, la nostalgie de manger par terre et dans le même plat, des chansons, de la danse face à tout un village...
Le retour est rude, je ne suis pas vraiment ici, ni encore là bas, je flotte un peu au milieu de tout ça...
C'est simple, je vis la tête en l'air, mes pieds me portent à vitesse réduite, je suis tout le temps en retard, j'ai dû laisser un bout de vie là bas...
Un défi relevé à tous les niveaux, partir avec des connaissances et revenir avec des amis, découvrir une toute autre culture, la polygamie et l'amour qui s'achète, qui se marchande même, un ciel qui ne m'a jamais paru si proche, des étoiles filantes à chaque coin du toit,
Des moustiquaires contre les souris,
Un nouveau dictionnaire en poche, du soleil plein les yeux, la nostalgie de manger par terre et dans le même plat, des chansons, de la danse face à tout un village...
Le retour est rude, je ne suis pas vraiment ici, ni encore là bas, je flotte un peu au milieu de tout ça...