Et on s'est quitté, on aurait pu en faire une BD, chacun sa bulle.
On s'est jeté des mots à la tête, dans le registre négatif, "tu n'es pas, ne fais pas..." on se crachait nos désillusions et nos rêves, il m'a semblé qu'on était passé à côté de nous, mais vraiment bien à côté, du genre galaxie parallèle.
Toutes ces années, j'ai l'impression d'émerger d'un cauchemar, comment a-t-on pu être si aveugles et durs envers nous même ?
Peut-on se regarder en face, et se serrer la main dignement, pour toutes ces années d'amour ?
Funambulisme
Un tourbillon dans l'équilibre
Funambulisme
Un tourbillon dans l'équilibre
Dimanche 27 juin 2010 à 21:44
Mardi 22 juin 2010 à 22:47
Tout va trop vite, j'ai beaucoup de projets, mais tellement plus d'incertitudes...
Je m'invente des îles désertes, la voiture, un parc la nuit, un rayon de soleil sur la fontaine, la musique au bout de la nuit, une mer couleur Caraïbes à l'autre bout de la France, quelques ricochets, une peau noire chocolat...
Je fuis le verdict, je teste l'espoir, je renie l'attente, je pioche dans mon sac à espérance - je repense au lycée, c'est loin, et pourtant, j'en avais de la confiance, de la joie de me lever le matin, et maintenant tout va trop vite...
Ce n'est pas possible de se cacher ainsi, où est donc ma tête, où vont mes mains, j'explose en mille morceaux pour me fondre avec la poussière, le pollen et le sable; et bien malin qui arrivera à me recoller...
Mes îles sont cependant peuplées de toi, on s'organise une vie, voir deux, comme au théâtre, on est pas à une vie près pour construire notre nouveau monde.
S'en remettre aux étoiles, c'est parfois trop facile, mais au moins, elles seront toujours là...
L'espérance n'a d'égal que la fatalité...
Je m'invente des îles désertes, la voiture, un parc la nuit, un rayon de soleil sur la fontaine, la musique au bout de la nuit, une mer couleur Caraïbes à l'autre bout de la France, quelques ricochets, une peau noire chocolat...
Je fuis le verdict, je teste l'espoir, je renie l'attente, je pioche dans mon sac à espérance - je repense au lycée, c'est loin, et pourtant, j'en avais de la confiance, de la joie de me lever le matin, et maintenant tout va trop vite...
Ce n'est pas possible de se cacher ainsi, où est donc ma tête, où vont mes mains, j'explose en mille morceaux pour me fondre avec la poussière, le pollen et le sable; et bien malin qui arrivera à me recoller...
Mes îles sont cependant peuplées de toi, on s'organise une vie, voir deux, comme au théâtre, on est pas à une vie près pour construire notre nouveau monde.
S'en remettre aux étoiles, c'est parfois trop facile, mais au moins, elles seront toujours là...
L'espérance n'a d'égal que la fatalité...